Sarajevo

Ce matin le plafond est bas, on change donc nos plans pour atteindre la capitale par la route principale au lieu de faire une incursion en montagne avec un col à 2000m.

Un peu dégoûtés au début avec les faubourgs moches (sales aussi, mais ça c’est de partout en Bosnie, tout est jeté sur les bas-côtés), l’impossibilité d’atteindre le parking programmé sur Maps  car la route était barrée, et un autre parking  bondé où on hésite à  rentrer, mais le gardien nous trouve une place à quelques cm près. On est proche de l’église orthodoxe de la Nativité de la Mère de Dieu et là tout devient simple. C’est justement (le mois de) sa fête et on nous ne fait pas payer. Ensuite, une dame sympathique (sociologue s’occupant d’enfants) à l’anglais un peu trop fluently pour nous, nous accoste et nous guide un peu vers la vieille ville piétonne et nous conseille à notre demande un restau de cuisine bosnienne, elle aurait aimé que l’on expédie depuis la France des documents à Strasbourg, mais c’était urgent. Les bâtiments auraient besoin d’un bon décapage et les moteurs des voitures également.

4h plus tard,  Michel monte à la station de ski par une petite route improbable entre des maisons, droit dans la pente, à la fin glauque, étroite et plus goudronnée (parallèle à une vieille piste de bobsleigh), comme si c’était pas plus simple de prendre le téléphérique!. On arrive enfin à la vraie route d’accès, ouf, fini les chocottes, en plus il y a des français en reportage pour Arte qui veulent se filmer en train de descendre en vélo de trial la piste de bobsleigh datant des jeux olympiques de 1984! On profite pour les regarder. Quand je pense que des françaises nous avez parlé de cette piste toute taguée qu’elles avaient remontée à pied, c’était pas à faire aujourd’hui!.

Bivouac sur le parking de l’hôtel de la station de ski, dommage on a raté le podium des JO, mais on ne va pas redescendre.

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